Devant les camps de l’amor j’ai été bon public. Comme autant d’anonymes j’ai écouté, j’ai réfléchi, j’ai ri. Mais par-delà ces réactions j’ai jalousé la liberté de l’artiste.
J’aurais aimé chanter, laisser parler mon animalité, me mettre nu, offrir mon sexe en érection à la vue de tous. Ce qui m’a retenu ce sont les autres, ou plutôt la peur de trop se distinguer des autres, de devoir assumer son humanité devant la force des conventions.
Bonjour, merci beaucoup d’être venu, d’avoir écouté, ri … et de témoigner d’un sentiment. Je ne crois pas néanmoins qu’il faille vous flageller ainsi. Je comprends très bien la sensation de frustration que l’on peut ressentir face à son auto-censure quand il y a possibilité matérielle d’agir. Ce n’est pas de la lâcheté pour autant. La lâcheté, de mon point de vue, serait de nier ce sentiment, de faire comme si c’était si facile. Si ce n’est pas à cette occasion précise, vous aurez et vous avez mille fois l’opportunité d’être davantage vous même tous les jours de la vie et de vous octroyer des espaces de liberté à travers votre capacité à créer ce que bon vous semble sur l’instant. Je ne fais rien de plus et surtout, je ne fais rien d’autre que ce que nous avons tous/toutes la possibilité de faire. L’être humain est un animal imaginatif et plein de qualités créatives. Agir artistiquement est parfois un métier mais c’est surtout une aptitude naturellement humaine pour exprimer ce qui traverse notre conscience et nos pulsions physiques. Si ce n’est pas maintenant, ça sera sans aucun doute demain si le désir persiste. Peu importe l’heure et la forme. Nous avons toute la vie pour ça jusqu’au dernier souffle et selon moi, presque rien d’autre à faire sinon penser et voir. A bientôt.
Ai bien aimé assister mardi à ta petite université Pute à l’ air.
Le contenu étant très volatil, envisage de venir en session de rattrapage samedi.
En attendant aurai des pensées pour toi qui foule camps.
Bon vent, ne te dégonfle pas et surtout mets les gazes 😉
Merci David de nous donner à réfléchir avec autant de légèreté.
Pierre
5 février 2015 @ 0 h 01 min
Devant les camps de l’amor j’ai été bon public. Comme autant d’anonymes j’ai écouté, j’ai réfléchi, j’ai ri. Mais par-delà ces réactions j’ai jalousé la liberté de l’artiste.
J’aurais aimé chanter, laisser parler mon animalité, me mettre nu, offrir mon sexe en érection à la vue de tous. Ce qui m’a retenu ce sont les autres, ou plutôt la peur de trop se distinguer des autres, de devoir assumer son humanité devant la force des conventions.
J’ai peur d’avoir trahi l’art par ma lâcheté.
David Noir
5 février 2015 @ 12 h 50 min
Bonjour, merci beaucoup d’être venu, d’avoir écouté, ri … et de témoigner d’un sentiment. Je ne crois pas néanmoins qu’il faille vous flageller ainsi. Je comprends très bien la sensation de frustration que l’on peut ressentir face à son auto-censure quand il y a possibilité matérielle d’agir. Ce n’est pas de la lâcheté pour autant. La lâcheté, de mon point de vue, serait de nier ce sentiment, de faire comme si c’était si facile. Si ce n’est pas à cette occasion précise, vous aurez et vous avez mille fois l’opportunité d’être davantage vous même tous les jours de la vie et de vous octroyer des espaces de liberté à travers votre capacité à créer ce que bon vous semble sur l’instant. Je ne fais rien de plus et surtout, je ne fais rien d’autre que ce que nous avons tous/toutes la possibilité de faire. L’être humain est un animal imaginatif et plein de qualités créatives. Agir artistiquement est parfois un métier mais c’est surtout une aptitude naturellement humaine pour exprimer ce qui traverse notre conscience et nos pulsions physiques. Si ce n’est pas maintenant, ça sera sans aucun doute demain si le désir persiste. Peu importe l’heure et la forme. Nous avons toute la vie pour ça jusqu’au dernier souffle et selon moi, presque rien d’autre à faire sinon penser et voir. A bientôt.
VIP
5 février 2015 @ 13 h 19 min
Ai bien aimé assister mardi à ta petite université Pute à l’ air.
Le contenu étant très volatil, envisage de venir en session de rattrapage samedi.
En attendant aurai des pensées pour toi qui foule camps.
Bon vent, ne te dégonfle pas et surtout mets les gazes 😉
Merci David de nous donner à réfléchir avec autant de légèreté.